Que faire et voir à Amélie-les-Bains-Palalda

À 5 minutes du camping Vallespir, Amélie-les-Bains est une station thermale et climatique réputée pour son charme et son ensoleillement. Découvrez les trésors cachés qui se dévoileront au cours de vos balades dans la petite ville ou de vos randonnées sur ses hauteurs.

Les ruelles du cœur de ville

Amélie-les-Bains vous charmera par son caractère atypique : ici, pas de cathédrale monumentale ni de château Renaissance, mais des ruelles authentiques et ensoleillées, à parcourir les yeux bien ouverts en quête d’une façade insolite, d’une fontaine fleurie, et d’une multitude de détails qui ne s’offrent qu’aux visiteurs attentifs. Cité pleine de charme, Amélie-les-Bains se découvre résolument en flânant ! Le cœur de petite ville abrite bien-sûr plusieurs commerces de qualité, parmi lesquels des restaurants, des magasins de prêt-à-porter, des boutiques de décoration, de souvenirs, de bijoux et de produits du terroir, des épiceries fines et autres commerces de bouche.

Le village de Palalda

Ancien village indépendant, Palalda fait partie intégrante d’Amélie-les-Bains depuis le milieu du 20 siècle. Sa visite est incontournable lors de votre séjour au camping Vallespir. Le village escarpé, aux ruelles lumineuses et fleuries, conserve son allure médiévale et recèle de nombreux trésors. Parmi eux figurent l’église romane Saint-Martin, datant du 10 siècle, le calvaire de 8 mètres de haut qui domine le village, ainsi que deux musées passionnants : le musée postal et le musée d’art et des traditions populaires, tous deux situés près de l’église.

Le quartier d’Escaldadou

Autre secteur à explorer lors de votre séjour à Amélie-les-Bains, L’Escaldadou est un quartier insolite au charme unique, tout à la fois résidentiel et convivial, bâti en espalier. Laissez-vous charmer par ses jardins en terrasses, et envoûter par son caractère bien marqué. Très ancien, le quartier de l’Escaldadou était déjà bâti et habité au 17ᵉ siècle : il constituait alors le bourg d’Els Banys d’Arles, nom catalan originel d’Amélie-les-Bains avant que ne s’affirme la vocation thermale de la cité.

Les thermes

La cité d’Amélie-les-Bains abrite deux établissements thermaux : les Thermes du Montdony à Amélie les Bains, contemporains et les Thermes Romains classés monuments historiques, qui abritent des vestiges gallo-romains. Le décor intérieur est sobre et raffiné. En dehors des cures conventionnées comme celles en rhumatologie ou celles des affections des voies respiratoires, il est possible d’accéder à l’établissement pour profiter du spa thermal, de soins d’hydrothérapie grâce aux bienfaits de l’eau thermale et de plusieurs installations de bien-être : lit hydromassant, jets de forte pression en piscine thermale, bain de kaolin en apesanteur, ondée thermale, hammam, espace fitness et tisanerie. Une carte des soins vous invite à une journée relaxante, ponctuée de soins du visage et de massages délassants.

Fort-les-Bains

Sur les hauteurs d’Amélie-les-Bains, Fort-les-Bains est une citadelle fortifiée construite en 1670. Stratégiquement située au-dessus des rivières Tech et Montdony, il a été modifié par Vauban lors de sa visite dans le Roussillon. Prison d’État sous Louis XIV, le fort a notamment détenu les responsables de la célèbre affaire des poisons, qui secoua la cour royale entre 1679 et 1682. Un temps propriété de la sculptrice Fanny Marc, le fort appartient désormais à la chaîne thermale du Soleil. Il ne se visite pas, mais ses extérieurs peuvent être admirés à l’occasion d’une très agréable promenade ou petite randonnée. Sa situation dominante offre un panorama magnifique sur les Pyrénées catalanes.

La chapelle Santa Engracia

Sur les hauteurs d’Amélie-les-Bains, la chapelle Santa Engracia de Montgony est le but d’une incontournable randonnée. Le circuit part du centre-ville, emprunte la rue des Thermes, le chemin du Fort, puis la route de Montalba avant de rejoindre la piste forestière et les sentiers balisés. L’aller-retour (le retour étant plus direct) fait un peu moins de 8 km, pour environ 3h30 de marche en tout. La chapelle a été édifiée sur les flancs des gorges du Montgony entre le 11 et le 12 siècle, dans un style roman. Consacrée à Sainte-Engrâce de Saragosse, elle sera d’abord prieuré et deviendra ermitage au 17 siècle. Une longue tradition veut que le site s’anime lors de chaque lundi de Pâques, avec des cultes, des festivités et des incontournables sardanes (danses catalanes). Grâce à une association de sauvegarde du patrimoine, la chapelle a été magnifiquement restaurée, de même que ses abords.

Le point de vue du drapeau

Autre belle randonnée à faire à Amélie-les-Bains, la montée du drapeau mène au sommet d’un python rocheux au-dessus duquel flotte un large drapeau aux couleurs du blason d’Aragon (or aux quatre bandes rouges des armes du Roussillon). L’intérêt de la randonnée est le point de vue sublime obtenu à l’arrivée comme durant le parcours. La balade de 4 km longe les gorges du Montgony, permettant d’apercevoir Fort-les-Bains. Au point culminant, sur le roc de la Campana, un panorama sublime s’offre aux randonneurs sur la ville, jusqu’au mont Canigou.

Le panorama du calvaire de Montbolo

À près de 340 mètres d’altitude au-dessus de la ville, le calvaire de Montbolo est une croix monumentale de 8 mètres, armée de fer, qui porte les attributs traditionnels de la passion du Christ. Le site a surtout pour intérêt de constituer un belvédère magnifique, avec une vue privilégiée sur la vallée et sur Amélie-les-Bains. Au départ de l’office de tourisme, empruntez la rue de Vallespir, tourner rue du Dr Bouix vers le casino, puis traversez le Tech par le pont. Empruntez ensuite les escaliers qui vous mèneront sur la route de Montbolo. Suivez cette route sur 700 mètres environ, puis empruntez à nouveau une série d’escaliers sur votre gauche. Ceux-ci constituent un raccourci, qui évite les longs lacets de la route de Montbolo. En haut des escaliers, empruntez la route sur 100 mètres, puis tournez à droite sur le sentier qui mène à la croix.

Le tombeau du samouraï

Le cimetière d’Amélie-les-Bains recèle un bien mystérieux tombeau : celui du samouraï Nomura Kosaburo, dont la présence en Pyrénées-Orientales a de quoi intriguer ! Élève de l’école militaire d’Osaka, le jeune samouraï arrive à Paris en 1870 avec le destin d’intégrer l’une des prestigieuses grandes écoles de France (Saint-Cyr, Polytech, les Mines…). Victime de tuberculose, il est envoyé en cure à l’hôpital thermal des armées qui existe alors à Amélie-les-Bains. Il y décède à l’âge de 21 ans seulement. Premier ressortissant japonais des Pyrénées-Orientales, il aura aussi été l’un des derniers samouraïs du japon. Sa tombe est aujourd’hui régulièrement l’objet de cérémonies de recueillements officiels. Le cimetière d’Amélie-les-Bains accueille chaque année des délégations officielles, autour de l’ambassadeur du Japon en France et du consul du Japon à Marseille.

La pâtisserie Perez-Aubert

Dans le centre d’Amélie-les-Bains, la pâtisserie Perez-Aubert n’est pas seulement la plus ancienne de la ville : elle est aussi celle où se perpétue la tradition de la rousquille : une gourmandise locale incontournable ! C’est en 1810 que commence l’histoire de ce commerce emblématique de la ville thermale, lorsque le pâtissier Marius Séguela crée la désormais célèbre rousquille : un biscuit moelleux au citron, enrobé d’un glaçage blanc très reconnaissable. La recette n’est alors pas protégée et est largement copiée par la concurrence. La pâtisserie Séguela Combes est aujourd’hui la propriété de la famille Pérez-Aubert, qui perpétue la tradition de la rousquille catalane aux côtés d’autres trésors, notamment chocolatés.

N’attendez plus et réservez dès à présent votre hébergement spécial curiste à Amélie les bains ou bien alors un emplacement de camping pour découvrir la région !

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